Arbitrage vidéo : Michel Platini persiste !

Publié le par Mad Marcus

 

platini.jpgLe match Bordeaux – Marseille a encore illustré les problèmes de l’arbitrage actuel, avec cette charge de Chamakh sur Mandanda qui a contraint le portier marseillais à marquer contre son camp, sans que l’arbitre n’invalide le but. Sans mettre en cause l’honnêteté de Monsieur Duhamel, qui reste l’un des meilleurs arbitres français, ce "fait de jeu" est symptomatique de l’incapacité des arbitres à juger d’une situation en une fraction de seconde, alors que d’autres sports (on pense entre autre au rugby) ont recours depuis longtemps à l’arbitrage vidéo pour les aider sur les situations litigieuses.

Pourtant, Michel Platini, le président de l’UEFA, dans un entretien publié par France Football aujourd’hui, persiste à repousser cette solution.

Evoquant la réunion de l’International Board, qui se tiendra le 5 mars prochain à Zurich, le président de l’UEFA reconnaît que l’arbitrage actuel pose problème : « aujourd’hui la seule chose qu’il faut changer c’est l’arbitrage ! J’ai dit : l’arbitrage est mort ! La télévision le montre tous les jours ! ».

Alors bientôt l’arrivée de l’arbitrage vidéo ?

Bien sûr que non ! « Le débat sur la vidéo n’est que franco-français et n’intéresse personne. Ce n’est jamais monté dans les instances de la FIFA car comment en parler à des gens qui sont dans des stades où il n’y a pas d’électricité ? Comment mettre vingt caméras ? Qui va les payer ? C’est impossible ! », selon l’ancien triple Ballon d’Or européen… Et de renchérir avec son argument gratuit : « La vidéo, c’est la mort du football »…

Lorsqu’on a un malentendant en face de soi, cela ne sert à rien de se répéter indéfiniment, certes… Mais y a-t-il des stades sans électricité pour les matches de Ligue 1, d’éliminatoires ou de phases finales de coupe du Monde ?...

La solution préconisée par le Maître de l’UEFA est toujours la même : « pour y remédier c’est facile : augmenter le nombre d’arbitres ».

Une solution toujours pas adoptée par les instances internationales. Puisque c’est un « débat franco-français », et que le but litigieux marqué lors de Bordeaux – Marseille n’intéresse personne, espérons simplement qu’il n’y aura pas, en Afrique du Sud, un "fait de jeu" qui désavantagera l’Angleterre, le Brésil ou l’Espagne, et non plus Marseille ou des irlandais débonnaires, car à ce moment là on verra bien si ce débat « n’intéresse personne » !...




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Publié dans UEFA

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